Le « parent soucieux » : ils sont préoccupés par la réussite scolaire de leur enfant « mais sont porteurs de peu de capital culturel scolairement rentable, éloignés de la culture de l'école, peu au fait des attentes exactes de l'école et encore moins de ses façons de faire, ils se sentent dépassés soit par le niveau atteint par leurs enfants soit par les nouvelles stratégies d'apprentissage privilégiées par les enseignants. Ils répondent explicitement et favorablement aux offres qui leur sont faites par les associations locales, par les équipements de quartier, etc. (Glasman, 2004).
Le « parent indifférent» : Ils veulent faire preuve de bonne volonté en inscrivant leur enfant dans ce type de dispositif. « Pour eux, la chose importante, c'est qu'on aide leurs enfants à réaliser le travail pour l'école, à faire les devoirs. C'est en veillant à cela qu'ils peuvent, en tant que parents, jouer un rôle dans la scolarité de leurs enfants, c'est en étant vigilants sur ce point qu'ils pourront les conduire vers la réussite ». (Glasman, 2004).
Le « parent loisir » : ils sont moins au fait des procédures d'apprentissage scolaire et culturelles dispensée par les organismes d'accompagnement à la scolarité, et y voient surtout un moment de détente pour leurs enfants pouvant être comparé à celui des centres de loisir. (Glasman, 2004).
mercredi 17 mars 2010
Les typologies de parents et leurs besoins associés à la prestation
Les parents qui envoient leurs enfants dans les dispositifs collectifs d'accompagnement à la scolarité « sont très généralement convaincus que cela va apporter à ceux-ci une aide qu'eux-mêmes ne se sentent pas en mesure de fournir » ou n'ont pas le temps de fournir.
« Dans l'accompagnement à la scolarité, le temps consacré à autre chose que les devoirs est donc plutôt une concession des parents à leurs enfants, voire à eux-mêmes dans la mesure où les enfants y sont pris en mains, sont en sécurité, ne sont pas abandonnés aux tentations de la rue, etc. Mais c'est à l'aune du travail scolaire que l'on y accomplit que les parents jugent le dispositif d'accompagnement. Il arrive que des parents retirent leur enfant du dispositif, parce qu'à leurs yeux celui-ci ne permet pas de faire correctement le travail demandé par l'école ». (Glasman, 2004).
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