lundi 21 décembre 2009

Les typologies d’offres concernant le contenu


Sur le segment de l'accompagnement à la scolarité collectif, de grandes variations de contenu existent en fonction des offres des différents organismes. Toutefois deux grandes activités se distinguent:

  • La réalisation des devoirs donnés par les enseignants
« Chaque élève sort ses devoirs, qui ne sont pas nécessairement les mêmes que ceux des autres collégiens, puisque les groupes ne sont pas homogènes. Cependant en général, les organisateurs cherchent à recevoir dans une séance des élèves d'âge ou de classe proche. L'animateur ou l'animatrice est donc confronté(e) à une multiplicité de travaux, qu'il n'a pas à faire lui-même, mais qui renvoient à des attentes différentes des maîtres, à des contrats didactiques explicites et implicites multiples, et cela constitue une difficulté importante dans la conduite des séances. Deux animateurs ne sont donc pas de trop » (Glasman, 2004).

  • La réalisation d'activités socioculturelles
« Ce sont des activités très variées d'expression (théâtre, écriture, etc), de découverte (de l'histoire du quartier, de métiers, etc.), donnant lieu à réalisation de spectacles, de panneaux d'exposition, etc. Elles ont toute en commun d'être censées ouvrir l'esprit des élèves, attiser leur curiosité, les enrichir intellectuellement afin de doter les élèves présents des pré-requis à la scolarité que d'autres élèves, issus de milieux plus favorisés, trouvent en abondance dans leur cadre de vie familial. Elles ont pour but de leur permettre d'entrer mieux dans les apprentissages scolaires et d'en percevoir mieux le sens » (Glasman, 2004).

dimanche 20 décembre 2009

Les typologies d’offres concernant la prise en charge


Deux types d'offre de prise en charge se trouvent sur le segment de l'accompagnement à la scolarité: l'offre individuelle et l'offre collective.

  • « Dans le cas de l'accompagnement individuel, hormis la gratuité il n'y a pas de différence entre ce type d'accompagnement et celui apporté par des entreprises privées de soutien scolaire » (Glasman, 2004).

  • Dans le cas de l'accompagnement collectif, « les groupes, de 10 à 15 élèves, parfois moins, sont accueillis dans des locaux collectifs municipaux, associatifs, etc. Il arrive que ce soit dans l'école elle-même que se déroulent les séances, mais elles ne sont pas animées par des enseignants, et l'école ne fait là qu'ouvrir ses portes à une association partenaire. Il ne s'agit pas, en général, de groupes homogènes (les élèves ne sont pas forcément dans la même classe dans le même établissement), ils peuvent venir d'écoles différentes sans en être à la même étape du cursus scolaire (certains sont en 6ème , d'autres en 5ème, etc) ; il ne s'agit pas non plus de groupes homogènes par niveaux de compétences (des groupes de "bons" élèves, des groupes de "moyens" et des groupes "en difficulté") » (Glasman, 2004).

jeudi 17 décembre 2009

Données clés – Les intervenant bénévoles au niveau national


Le nombre d'intervenants total reste également stable avec près de 37 000 intervenants qui exercent bénévolement dans les 85 départements (avec une moyenne de 450 intervenants par département). «Parmi eux, 57% sont des bénévoles et 43% sont rémunérés ».
La proportion d'intervenants bénévoles

Source: Délégation interministérielle à la famille, (2009)

Données clés – Les opérateurs nationaux


« Pour l'année scolaire 2008/2009, c'est près de 3 200 opérateurs qui ont mis en œuvre les actions CLAS ». Cette donnée reste plutôt stable puisque pour l'année 2007/2008 ce chiffre était de 3000. (Délégation interministérielle à la Famille, 2009).
La provenance des opérateurs
 
Source: Délégation interministérielle à la famille, (2009)

mercredi 16 décembre 2009

Données clés – La population nationale



Les actions CLAS étant principalement menées « en direction d'enfants d'école primaire (61 % de la population totale) et des collégiens (34%), très peu en direction des lycéens (4%) ». (Délégation interministérielle à la Famille, 2009).
C'est majoritairement dans les territoires urbains prioritaires que sont mises en place ces actions (59%), contre une faible partie en territoire urbain non prioritaire (23%). Ce sont environ 100 000 enfants et adolescents (68%) qui proviennent d'établissements situés dans les territoires dits prioritaires, qui sont concernés par le dispositif CLAS. (Délégation interministérielle à la Famille, 2009).
Répartition des jeunes bénéficiaires



Source: Délégation interministérielle à la famille, (2009)
Sur le total de la population bénéficiaire des actions CLAS, les enfants provenant du milieu urbain représentent 86% de l'ensemble, tandis que les enfants issus de milieu rural ne représentent que 14% de l'ensemble.
« Les enfants bénéficiaires de ces actions « viennent principalement à la demande de leurs parents et enseignants. Les collégiens et lycéens viennent également de leur propre initiative. Les travailleurs sociaux sont plus rarement cités (quatrième position)». (Délégation interministérielle à la Famille, 2009).

dimanche 13 décembre 2009

Chiffres clés du marché


Le segment de marché d'accompagnement à la scolarité est « largement minoritaire puisqu'il ne représente que 5 % du marché » total de l'aide aux devoirs (publique et privée confondues). (Glasman, 2004).
Toutefois, d'après les résultats de l'enquête de la Délégation interministérielle à la famille (2009), sur la base statistique de 85 départements français, « durant l'année scolaire 2008/2009, ce sont au total plus de 149 000 enfants et adolescents qui ont été bénéficiaires de près de 9 300 actions CLAS ».
Or, depuis 2005, a été constatée « une diminution du nombre d'enfants et de jeunes bénéficiant des actions CLAS, conjuguée à une augmentation du nombre des actions menées. Entre 2005 et 2008 le nombre d'actions avait augmenté de 6000 à 8000 tandis que le nombre total d'enfants concernés par le dispositif passait de 170 000 enfants à 164 000 entre 2005 et 2008 ». (Délégation interministérielle à la Famille, 2009).

samedi 12 décembre 2009

Méthodologie pour la réalisation de l’Etude de marché


Pour réaliser notre étude de marché, du fait du faible nombre de ressources littéraires et académiques sur le sujet, nous nous sommes principalement appuyé sur le rapport « Le travail des élèves pour l'école, en dehors de l'école » (2004) réalisé par Dominique Glasman (Professeur de sociologie à l'Université de Savoie, chercheur au Laboratoire Langages, Littératures et Société, chercheur associé au CERAT, Pôle Ville et Solidarités, Institut d'Etudes Politiques de Grenoble) ; pour le Haut Conseil de l'Evaluation de l'Ecole, qui regroupe une partie des études universitaires préalablement effectuées sur le sujet.